My first short story book

Today, I’ve submitted to Amazon Kindle store, Kobo, and also on my Ko-Fi shop (that I’ve also discovered I could use that, better later than never…) the first story I’ve wrote as a book. The Amazon and Kobo publications are under review and should be available after 72 hours maximum.

“Un voyage en train” is a short novel written in French telling the story of a student traveling in a strange world on board a high-end technological train. During his travel, he will discover his world on a new perspective.

The universe of this book is something I’ve started to build a long time ago, mainly thanks to role-playing games I was playing with friends. Despite not being a great reader at all, I’ve always been attracted by H.P. Lovecraft style (original, isn’t it ?) and his story telling. I love the idea of a character discovering their world is not as well-known as they thought, discovering forbidden knowledge, secrets, meeting curious characters, and being surpassed by schemes bigger than they could even imagine.

During these role play sessions, I’ve improvised some settings about a strange world on which humans are living a daily life without thinking about the mysteries and secrets their world would hide unless they’re confronted to them. Un voyage en train is an introduction to this universe and I hope I would be able to expand it correctly. The beginning of the first chapter - in French - is available as a preview at the end of this article.

Basically, I’ve wanted to write something about this universe since years but I’ve never been able to until today. Writing stories is more difficult than improvise them orally. Was my setting consistent ? Is it enjoyable to read ? Is it terribly boring ? Is it written like a moron ? That was the fears I’ve had to overcome while writing this first book.

Anyway. After finishing the writing, I was happy to see I’ve been able to complete it. Now, the book is published and is available on the three platforms listed in the beginning. Like my other writings, the book is licensed under Creative Commons Attribution ShareAlike 4.0 and can be freely shared. No DRM and other crap like these on each platforms has been activated.

By the way, about my other book Linux Explained : I’ve also submitted it on Kobo book store. It’s also available on Ko-Fi for the same price as Amazon Kindle (1.99€). Linux Explained remains available for free on GitHub.

Regarding the buying options, on a transparency note here are the platforms commissions :

• Amazon
  • Selling price : $1.99
  • Royalties earned : $0.70 (35% - I would have to sell at $2.99 for the 70% royalties)
• Kobo
  • Selling price : 1.99€
  • Royalties obtained : 1.39€ (70%)
• Ko-Fi
  • Selling price : 1.99€
  • Earnings : around 1.90€ (5% commission, excluding Paypal/Stripe commissions)

Amazon and Kobo pay after 45 days (and Kobo after $50 CAD earnings, I think I’ll never see them). Ko-Fi is immediate.

Regarding my other writings, I have another book in the kitchen. A technical one this time, a Hitchhiker’s Guide to the Cloud Computing (yes that’s the title). This book will tell about what is the Cloud Computing, its history, its concepts, etc. I’ve suspended its writing because of other personal priorities, but it should be resumed soon.

Story preview

Comme tiré d’une transe de longue durée, Samuel Williams leva le nez de son livre intitulé “Manifeste de l’ingénierie hydromécanique - Première Année” lorsque la douce et mélodieuse musique d’annonce du train se fit entendre. Profitant de cette pause pour admirer le paysage défiler à toute allure, et s’étonnant tout en s’émerveillant de la ponctualité des annonces de bord, il se laissa bercer par la voix féminine qui relate diverses informations au sujet de la prochaine étape du train.

Bien que les communiqués concernant le beau temps et la température de 27 degrés Celsius - ce qui lui permit d’admirer la région boisée d’Aprilis à la lumière d’un magnifique soleil d’après midi - ne l’intéressent pas spécialement, Samuel se laissa porter par les annonces distillées par cette hôtesse de bord usant d’un ton calme, posé, sérieux, et d’une certaine façon, apaisant.

C’était le style d’élocution qui vous donnait l’impression qu’il s’agissait toujours de la même personne, peu importe le train ou la gare dans laquelle vous vous situiez. La ponctualité des annonces porterait à croire que celles-ci seraient pré-enregistrées, mais les informations qu’elles communiquaient étaient bien contemporaines du moment où la petite musique retentissait.

Si la qualité de service à bord du train ne cesse d’impressionner Samuel depuis qu’il a entamé son voyage, sa curiosité d’étudiant en ingénierie mécanique est plutôt exacerbée par la machine elle-même.

Aussi loin que ses souvenirs puissent remonter, et même ceux de ses modestes parents, ce train a toujours été là, traversant sa ville natale en respectant scrupuleusement le même calendrier. Cette machine qui leur semble vieille comme le monde n’en demeure pas moins à la pointe de tout le savoir-faire et l’ingéniosité que l’espèce humaine est capable de produire. Traversant le paysage à une vitesse aussi excitante qu’elle pourrait être effrayante, cette machine longue de quarante wagons relie les principales villes du monde et parvient à accomplir un cycle en un mois.

“En un mois, ce train fait le tour du monde”, se rappela Samuel spontanément.

Pour une raison qui lui échappait, et qui semblait aussi être le cas de nombreux autres passagers, le train parvenait à traverser des zones de leur environnement qui séparent de manière très nette les différents pays et régions. Que ce soit la chaîne des montagnes de l’Héral avec leurs volcans en constante activité, le continent gelé d’Australis ou encore la région dite de la “Brume”. Et l’espace d’une autre étape, c’est sur un pont haut de plusieurs centaines de mètres que le train donnait l’impression de voler au dessus de l’interminable Fosse des Abysses, crevasse qui s’étire sur plusieurs centaines de kilomètres et dont le pont du train, mesurant environ cinquante kilomètres, était l’un des seuls passages construits.

Depuis la veille, Samuel avait quitté sa ville natale. Fils d’un couple d’ouvriers agricole, il a toujours été fasciné par la mécanique et l’ingénierie. C’est donc tout naturellement que ses parents lui ont permis de pouvoir partir aller faire ses études et poursuivre sa voie.